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samedi, juin 28, 2025
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    Plaidoyer pour la restauration de l’ordre public et la préservation des espaces communs

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    Occupation de la voie publique: Les commerçants de Bountou Pikine déguerpisL’espace public est un bien commun. Il appartient à tous les citoyens, sans distinction, et doit servir à garantir la liberté de circulation, la sécurité, la dignité et le bien-être collectif. Mais aujourd’hui, nous assistons à une occupation anarchique et désordonnée de ces espaces, en particulier dans nos villes. Trottoirs encombrés par des vendeurs à la sauvette, voitures garées là où les piétons devraient circuler, routes obstruées par des marchands ambulants, trottoirs grignotés par des constructions illégales… le désordre est devenu la norme.

    Des mécaniciens transforment des places publiques en garages privés, des vendeurs de nourriture et autres s’y installent sans autorisation, au nom de la recherche du pain quotidien. Oui, il est légitime de vouloir subvenir aux besoins de sa famille. Mais non, cela ne peut se faire au détriment de la loi, du vivre-ensemble et de la sécurité des autres citoyens.

    Les municipalités, parfois complices ou impuissantes, ferment les yeux, encaissent des taxes, voire construisent des cantines dans l’illégalité, encourageant ainsi une informalité sauvage. Pourtant, quand l’État décide enfin de mettre de l’ordre, les protestations fusent : « Nous nourrissons nos familles ici ! », « Il fallait nous avertir ! », « Attendez après la fête ! »… mais ces mêmes personnes ont-elles demandé l’autorisation avant d’occuper ces lieux ? Ont-elles pensé aux mères, aux enfants, aux personnes âgées qui risquent leur vie en marchant sur la chaussée faute de trottoir ?

    Il faut le dire haut et fort : l’occupation illégale des espaces publics n’est pas un droit, c’est une infraction. L’État ne peut continuer à tolérer un désordre qui étouffe nos villes et compromet notre vivre-ensemble. Il est temps que les municipalités assument leur responsabilité en offrant des alternatives viables et réglementées aux travailleurs de l’informel, mais aussi en appliquant rigoureusement la loi.

    Ce plaidoyer n’est pas contre les vendeurs, les artisans, ou les commerçants ; il est pour un ordre urbain juste, équilibré et durable. C’est un appel à la conscience collective : respecter l’espace public, c’est respecter l’autre. Pour bâtir une société harmonieuse, il faut que chacun joue son rôle, dans le respect des règles.

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