Alain Ducournau, cinéaste du réel, tisseur d’images et créateur d’instants, accompagne les Rencontres sur le Fleuve avec la fidélité du compagnon de cœur et l’élégance discrète de l’artiste engagé.
Ami de longue date et partenaire indéfectible de Sokhna Benga, il magnifie cette biennale comme une œuvre collective vivante, une traversée culturelle qui unit les arts, le fleuve et les peuples qui vivent à son rythme.

Il parle de ces rencontres comme d’un trait d’union entre l’âme des villes et la voix du fleuve, entre les traditions portées par les eaux et les créations qui jaillissent des esprits.

L’amitié qui le lie à Sokhna Benga est tissée de respect, d’admiration et de complicité.

« Sokhna travaille 48 heures par jour », dit-il en souriant, soulignant la ferveur, la rigueur et la générosité de cette femme qu’il considère comme une sœur d’idéal, une bâtisseuse d’utopie tangible.

Il parle du Bou El Mogdad avec une poésie qui révèle son amour du Sénégal.
Pour lui, le bateau est un bijou sur l’eau, une femme majestueuse et soumise au mouvement du fleuve, avançant avec une grâce que seul le temps peut façonner.
Il aime observer les enfants qui courent sur les rives, comme s’ils voulaient garder le bateau un peu plus longtemps dans leur champ de rêve ;
les saluts des villageois, bras levés vers les passagers du pont, comme un geste ancien et sacré de bienvenue.

Mais Alain Ducournau est plus qu’un cinéaste : il est aussi un homme de scène, un bâtisseur d’événements.
Sur le fleuve, il orchestré des défilés de mode, alliant esthétique, patrimoine et modernité.
Il sait faire dialoguer les tissus et les traditions, les silhouettes et les sons du fleuve.

Et c’est avec un bonheur simple et sincère qu’il le dit, le cœur ouvert :

« Ici, au Sénégal, je suis chez moi. »

Oui, Alain Ducournau est chez lui là où les arts voguent, là où les peuples échangent, là où le fleuve devient un écrin pour la beauté du monde.

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