Halte à la dérive morale dans nos séries locales
Je suis tombé récemment sur une série diffusée sur Look TV une chaine YouTube, intitulée « Adultère » ou « Ndialo ». Une fiction ? Non. Une insulte à notre intelligence collective. Une agression visuelle et morale contre notre jeunesse. Une attaque directe contre nos valeurs culturelles, religieuses et sociales.
Une scène m’a particulièrement choqué : une femme vêtue de manière indécente, qui menace un jeune homme de l’expulser s’il refuse de coucher avec elle. Elle l’insulte. Il répond avec la même vulgarité. Et cela se poursuit dans d’autres séquences où femmes et hommes s’échangent des propos indignes, sans aucune retenue. Où est la fiction là-dedans ? Où est la pédagogie ? Où est le message ?
Pire encore, les acteurs choisis ne sont en rien des modèles : tenues provocantes, comportements légers, langage vulgaire, tout concourt à normaliser la décadence.
Une menace pour notre jeunesse
Ces productions sont disponibles en libre accès sur internet, à la portée de tous, notamment des adolescents et enfants. Que retiennent-ils ? Que la réussite passe par l’indécence ? Que le rapport homme-femme est un affrontement d’insultes et de manipulations ? Que l’impudeur est une forme d’émancipation ?
Nous devons tirer la sonnette d’alarme : il est dangereux de laisser ces productions se multiplier sans cadre, sans régulation, sans responsabilité.
Il est temps d’agir
Nous appelons à :
- L’arrêt immédiat de la diffusion de cette série ;
- La suspension de la chaîne YouTube qui la propage ;
- La poursuite des auteurs de ce contenu : scénaristes, réalisateurs, producteurs et même certains acteurs, pour atteinte aux bonnes mœurs, perversion morale et trouble à l’ordre public ;
- La mise en place d’un organe de contrôle éthique des contenus audiovisuels diffusés en ligne, au même titre que la censure existe dans le cinéma traditionnel.
Ce n’est pas une question de liberté artistique. C’est une question de santé sociale, mentale et culturelle. Laisser faire, c’est être complice.
Pour une fiction au service de l’élévation
Nous ne sommes pas contre la fiction. Nous sommes contre la fiction sans conscience. Contre les œuvres qui blessent, qui salissent, qui pervertissent. L’art doit éclairer, construire, éveiller.
Il est temps de protéger notre jeunesse, de réaffirmer nos valeurs et d’exiger des contenus dignes, éducatifs et inspirants.