Critique littéraire et d’art reconnu, le professeur Mouhammadou Lamine Diawara est de ceux qui savent poser les mots avec justesse, faire résonner les idées, et éveiller les consciences par la beauté du langage.
C’est dans les Rendez-vous Ami Littéraire organisés dans les écoles qu’il rencontre pour la première fois Sokhna Benga, et depuis, leur complicité intellectuelle n’a cessé de croître.
À bord du prestigieux Bou El Mogdad, il magnifie les Rencontres sur le Fleuve, qu’il voit comme une trilogie en mouvement : l’art, la culture et la littérature voguent ensemble, dans une harmonie rare.
Le bateau, devenu vaisseau de la pensée, accueille en son sein des différences qui s’embrassent et des ressemblances qui se reconnaissent.
« Ici, les contrastes se rassemblent et rassurent », dit-il avec sagesse.
Durant cette biennale itinérante, Lamine Diawara a assuré avec brio la modération de nombreux panels et les animations de débats à bâtons rompus, maniant avec aisance la parole vive, le mot juste et l’écoute attentive.
Il rend un hommage appuyé à Sokhna Benga, qu’il compare malicieusement à une grande cuisinière de l’esprit :
« Sokhna sait comment faire une sauce succulente… Elle dose, elle marie, elle mijote les idées comme personne. »
Dans ce bateau devenu une agora flottante, se côtoient des personnes humbles, des mines de savoirs, des hommes et des femmes d’expérience, unis par la beauté de l’échange et la profondeur des thèmes abordés.
Pour le professeur Diawara, chaque édition est une source jaillissante, où se mêlent savoir, espoir et espérance.
Et le fleuve, témoin silencieux de tant d’histoires, devient, sous ses mots, un miroir mouvant de nos humanités partagées.